Fleur D’Harcourt

Fleur d’Harcourt, après avoir fait L’Ecole Normale Supérieure ainsi que HEC à Paris et après avoir réussi un Master  2 de Littératures comparées, a été embauchée en 2013 en tant qu’éditrice, chez la maison d’édition Flammarion, filiale du groupe Madrigall. Elle est aujourd’hui directrice éditoriale en charge de trois collections : GF, Librio et Étonnants classiques. Elle publie également aussi des essais pour Flammarion dont certains traduits de l’étranger, comme Comment écrire sa thèse, écrit par Umberto Eco ou Parler en public : Ted, le guide officiel par Chris J. Anderson, sortis respectivement en 2016 et 2017. En 2017, elle a elle-même traduit un livre de science ludique écrit par Brooke Barker, une auteure et illustratrice américaine. Sad Animal Facts présente ainsi les particularités incroyables rencontrées chez les animaux. Il a été traduit en français de façon originale par La tortue qui respirait par les fesses. A l’exception de cette expérience de traductrice, son travail consiste à repérer, acquérir les droits pour le marché français et superviser les traductions.

Éditer une traduction : Du choix du texte à sa diffusion

Cette seconde table ronde s’interrogera sur les choix qui peuvent motiver l’éditeur vers un texte étranger et comment l’auteur, sa renommée et le contexte de l’œuvre influencent le traducteur.

de 11h30 à 12h15

 

François Dumas

Professeur en langue arabe, François Dumas a enseigné au sein de collèges et de lycées au Maroc puis en France. Il a également travaillé en université, notamment à Paris 8 et à Nantes, où il a enseigné la traduction.

Pendant treize ans, il a collaboré avec la revue Al-moukhtarat. Il a traduit des articles de presse et des extraits littéraires pour cette publication de l’Institut du monde arabe. Il a aussi participé à l’élaboration de méthodes de langue et d’outils didactiques.

Du point de vue de la recherche, il s’est surtout focalisé sur les rituels festifs féminins dans la littérature orale au Yémen et la culture populaire au Maroc. Pour cette dernière, il a plus particulièrement travaillé sur des enregistrements, des traductions de contes ainsi que des discours de guérisseurs.

Maintenant à la retraite, il fait partie du jury des concours d’entrée aux écoles de commerce dont CCI et la Banque Iena.

 

Éditer une traduction : du choix du texte à sa diffusion

Cette seconde table ronde s’interrogera sur les choix qui peuvent motiver l’éditeur vers un texte étranger et comment l’auteur, sa renommée et le contexte de l’œuvre influencent le traducteur.

de 15h30 à 16h15

Anthony Esteban

Diplômé d’un master en littérature à Angers et formé à l’école de cinéma CinéCréatis de Nantes, Anthony Esteban est doctorant en philosophie et enseignant-chercheur à l’université de Nottingham. Il a été traducteur et éditeur pendant 6 ans aux éditions Black Library qui publient les romans issus des univers de fantasy Warhammer et Warhammer 40.000. Son domaine de recherche concerne le concept de l’Uncanny Valley dans la perception du spectateur des personnages doublés dans les films de science-fiction, en particulier dans les films Star Wars. Ce projet de recherche vise à comprendre la relation entre l’identité du personnage de fiction tel qu’il est écrit/interprété et l’adaptation proposé par le doublage.

 

« De La Guerre des étoiles à Star Wars, une exploration de l’importance du genre en traduction »

Cette première conférence traitera des problématiques de la traduction de la science-fiction, particulièrement celle du langage de l’univers fictionnel créé par l’auteur. Anthony Esteban abordera ainsi les stratégies des traducteurs et éditeurs quant à la cohérence et la continuité d’un univers par la traduction. Basé sur les théories de métaphores conceptuelles (Lakoff et Johnson), une attention particulière sera accordée aux néologismes – « une des marques de fabrique et marqueurs identitaires de la science-fiction » -, à la morphologie, à la prosodie, à l’imagerie et, dans le cas de la traduction audio-visuelle, à la synchronie.

de 10h30 à 11h15

 

Traduire une édition : d’une langue à l’autre, la fidélité au texte en question

Cette première table ronde sera orienté autour de la traduction et ses problématiques : adaptation/retranscription, les différences de traduction entre les genres (en complément de la conférence du matin). L’occasion de traiter également du rôle de l’éditeur dans la traduction.

de 12h15 à 13h00

 

Anne-Rachel Hermetet

Enseignante-chercheuse et membre du CERIEC (Centre d’Etudes et de Recherche sur Imaginaire, Ecritures et Cultures), à l’université d’Angers. Anne-Rachel Hermetet étudie les revues littéraires européennes (XIXe-XXe siècles),  le roman et la littérature d’idées dans la première moitié du XXe siècle. Elle s’intéresse plus particulièrement à l’histoire des traductions en France et à la méthodologie de lecture des œuvres traduites. Elle a notamment publié, Les Revues italiennes face à la littérature française contemporaine. Étude de réception (1919-1943), chez Champion en 2003 ainsi que Pour sortir du chaos. Trois revues européennes des années 20, aux Presses Universitaires de Rennes en 2009.

Au sein de l’université d’Angers elle est depuis 2007, membre du Conseil de gestion de l’UFR LLSH, Université d’Angers. Et depuis 2010, responsable de l’axe « Transmission des savoirs non-littéraires dans la fiction », au CERIEC.

Côté éditorial, elle est membre du comité de rédaction de la revue Roman 20-50(Lille) ; responsable de la rubrique « Lectures étrangères ». Et membre du comité scientifique de la revue Letteratura/letterature(Milan).

 

Traduire une édition : d’une langue à l’autre, la fidélité au texte en question

Cette première table ronde sera orienté autour de la traduction et ses problématiques : adaptation/retranscription, les différences de traduction entre les genres (en complément de la conférence du matin). L’occasion de traiter également du rôle de l’éditeur dans la traduction.

de 12h15 à 13h00

Françoise Daviet-Taylor

Françoise Daviet-Taylor est professeure de linguistique synchronique et diachronie allemande. Elle enseigne dans le « Master Traduction générale et littéraire » de l’Université d’Angers, où elle analyse les traductions d’œuvres essentielles (prose et poésie) de la littérature germanophone (W.G. Sebald, Franz Kafka, Robert Musil, Robert Walser, Petter Handke, Paul Celan…).  Elle a traduit huit livres de l’écrivain américain John Taylor (également invite à cette Journée des éditeurs) ainsi qu’une longue monographie en linguistique allemande d’Elisabeth Leiss.

Son HDR (Habilitation à Diriger des Recherches) a porté sur les questions linguistiques soulevées par la première traduction en gotique de la Bible.

Elle a co-dirigé une thèse de doctorat (2007-2011) portant sur la Stylistique et poétique de la traduction dans l’œuvre d’Istrati (français-roumain). Elle est membre du CIRPall (Centre Interdisciplinaire de Recherche sur les Patrimoines en Lettres et Langues). Sa dernière communication portait sur l’inachevé: La conscience de l’inachevé : genèse et énonciation.

 

Traduire une édition : d’une langue à l’autre, la fidélité au texte en question

Cette première table ronde sera orienté autour de la traduction et ses problématiques : adaptation/retranscription, les différences de traduction entre les genres (en complément de la conférence du matin). L’occasion de traiter également du rôle de l’éditeur dans la traduction.

de 12h15 à 13h00

John Taylor

John Taylor est un écrivain, critique et traducteur. Il a fait des études de mathématiques aux Etats-Unis, puis de philosophie en Allemagne. En 1977, il s’installe à Paris et décide de se consacrer à l’écriture. Il vit à Angers depuis 1987.

Il est l’auteur de plusieurs livres, notamment des recueils de poésie, traduits en français par Françoise Taylor-Daviet (également invité à notre journée des éditeurs). Dans son travail de traducteur, John Taylor s’est surtout intéressé à des œuvres poétiques. Il a traduit plusieurs poètes de langue française, dont Philippe Jaccottet, Jacques Dupin, Pierre-Albert Jourdan, Pierre Chappuis, Pierre Voélin, Catherine Colomb et Louis Calaferte. Il reçut en 2011 le National Endowment for the Arts, une prestigieuse bourse du gouvernement américain, pour ses traductions de Georges Perros, qui ont été publié en 2015 sous le titre Paper collage. Il a également été retenu en 2015 pour le Prix National de Traduction, attribué par l’Association Américaine des Traducteurs Littéraires (ALTA), pour sa traduction de la poésie de José-Flore Tappy. John Taylor a également traduit des œuvres grecques et italiennes. Sa traduction de la poésie de Lorenzo Calogero lui a valu de remporté le Prix Raiziss-de Palchi de l’Académie des Poètes Américains en 2013. Elle a été publiée sous le titre An Orchid Shining in the Hand  en 2015.

 

Traduire une édition : d’une langue à l’autre, la fidélité au texte en question

Cette première table ronde sera orienté autour de la traduction et ses problématiques : adaptation/retranscription, les différences de traduction entre les genres (en complément de la conférence du matin). L’occasion de traiter également du rôle de l’éditeur dans la traduction.

de 12h15 à 13h00

Chun-Liang Yeh

Co-directeur de la maison d’édition indépendante pour la jeunesse HongFei Cultures, Chun-Liang Yeh voit dans les activités d’édition et de traduction des opportunités de provoquer des rencontres entre le jeune public français et l’altérité. Les enseignements qu’il tire de ses expositions à des cultures étrangères à la sienne (il quitte Taïwan pour la France à 23 ans, vivra 2 ans en Angleterre et s’installera définitivement en France) ainsi que ses diverses expériences de traducteur (notablement la traduction de Paradis Artificiels vers le chinois) l’inspireront à co-créer HongFei Cultures. Cette maison d’édition articule sa ligne éditoriale autour de trois thèmes gravitant autour de la notion de confrontation des singularités : le voyage, l’intérêt pour l’inconnu et la relation à l’autre.

Interview de Chun-Liang Yeh par le consulat général de France à Shangaï

 

« La traduction et l’édition : le cas d’un éditeur indépendant pour la jeunesse »

Lors de cette conférence, M. Chun-Liang Yeh, riche de ses activités d’édition et de traduction au sein de la maison d’édition indépendante pour la jeunesse HongFei Cultures, s’attachera à explorer diverses problématiques que soulève la double activité d’édition et de traduction. Il proposera notamment d’envisager le livre traduit comme une nouvelle œuvre, puisque refondue par les interprétations et personnalités d’autres professionnels. Il s’intéressera de même à l’importance des choix éditoriaux lors de la publication d’un texte traduit, et exposera également la nécessité de laisser place, lors du processus traduction, à la sensible et troublante altérité du texte, afin de se garder de ramener « l’autre au même ».

de 14h30 à 15h15

 

Éditer une traduction : du choix du texte à sa diffusion

Cette seconde table ronde s’interrogera sur les choix qui peuvent motiver l’éditeur vers un texte étranger et comment l’auteur, sa renommée et le contexte de l’œuvre influencent le traducteur.

de 15h30 à 16h15

 

 

Nasser Zarrabi

Sa maîtrise du persan, de l’anglais et du français lui permettent d’obtenir, pendant sept ans (1997-2007), un contrat à la BBC en qualité de traducteur.

Il traduira par la suite, du français vers le persan, deux livres de Jean-Michel Fournier, Où on va, papa (Le livre de poche) & Mon dernier cheveu noir (Éditions Anne Carrière).

Il sera également employé par la chaîne de télévision d’informations France 24.

 

Éditer une traduction : du choix du texte à sa diffusion

Cette seconde table ronde s’interrogera sur les choix qui peuvent motiver l’éditeur vers un texte étranger et comment l’auteur, sa renommée et le contexte de l’œuvre influencent le traducteur.

de 15h30 à 16h15